Après une nuit venteuse (vent directement importé du nord histoire de bien refroidir l'atmosphère), retour à une météo printannière. Les Ecossais ont l'air d'aimer les jonquilles et les crocus, puisqu'il y en a partout. Grand soleil, parfait donc pour une petite ballade en ville, appareil photo en main...
samedi 22 mars 2008
La photo du jour!
Après une nuit venteuse (vent directement importé du nord histoire de bien refroidir l'atmosphère), retour à une météo printannière. Les Ecossais ont l'air d'aimer les jonquilles et les crocus, puisqu'il y en a partout. Grand soleil, parfait donc pour une petite ballade en ville, appareil photo en main...
jeudi 20 mars 2008
J'entame une nouvelle collection...
Tout est dans le titre... ou presque!
Selon Joranne on ne connait réellement un pays que lorsque qu'on a fait un petit tour dans l'un de ses hôpitaux. Voilà chose faite!
Après avoir passé deux jours avec la sensation d'être dans un bateau, je me décide enfin (le dimanche, forcement...) à voir un médecin, le bateau s'étant transformé en grand huit perpétuel, et mon estomac criant famine. Seulement voila, le dimanche il n'y a que l'hôpital. En route donc, en taxi. (Mes colocataires m'ont dit ensuite que le chauffeur avait l'air de me croire tout simplement saoule étant donné que je marchais pas droit...) Arrivée à l'hôpital, il faut encore se farcir la secrétaire qui ne comprend pas pourquoi je ne suis enregistrée dans aucun GP (regroupement de médecins). Allez faire comprendre à cette dame que trouver un médecin n'est pas forcement la première chose à laquelle on pense lorsqu'on débarque à l'étranger, surtout quand la seule chose qui vous préoccupe serait plutôt: comment tenir debout, et comment ne pas lui donner un aperçu de mon petit-déjeuner directement sur le bureau. La solution est venue d'elle-même: je suis tombée dans les vapes. Ça a eu le mérite de mettre tout le monde d'accord. Quand je me suis réveillée avec toutes ces têtes affichant un grand sourire forcé au dessus de moi (sensé me rassurer je suppose), la dame était beaucoup plus coopérative. Forcement les têtes me parlaient dans une langue inconnue (me suis réveillée en mode français, comme après une sorte de "reset") et elles tournaient très vite (ben oui n'oublions pas que je suis à ce moment là dans un grand huit perpétuel), tout ceci faisant un mélange plutôt effrayant...
Et hop, premier bracelet donc... un blanc...
Après quelques heures d'attentes (ben oui, c'est pas parce que tu t'évanouis que t'es plus dans la file d'attente) le médecin arrive. Très compatissante, elle diagnostique une infection virale du labyrinthe dans l'oreille interne, d'où les vertiges. Haaaaaah.... pas de traitement....merrrrrrrrrrrrr...!
Le lendemain je décide donc de trouver un médecin; pas évident lorsqu'on peut pas bouger de son lit... finalement j'arrive à obtenir une place dans un centre médical très proche de chez moi et un rdv illico avec le médecin. Celui-ci confirme le diagnostic et me prescrit des antibiotiques (au cas ou l'infection serait plutôt bactérienne (les antibiotiques c'est pas automatique))et un médicament pour réduire les vertiges et nausées. Deux jours de traitement, légère amélioration, je décide de retourner au boulot le mercredi (hier). Me voilà donc de retour au SCRI, journée plutôt calme, pas trop de boulot (en attente de résultats) je décide de rentrer plus tôt et monte dans un bus vers 15h. Sur le chemin, mes doigts s'engourdissent et se raidissent puis ma tête bascule en arrière sans possibilité de la remettre droite. La tête totalement hors de contrôle je décide d'aller directement chez le médecin. Entre temps elle change de direction, maintenant complètement bloquée sur mon épaule droite (je vous dis pas la tronche des passants qui me croisent dans la rue). Pendant la consultation, autre changement de direction, j'ai maintenant le menton sur la poitrine et toujours aucun moyen de contrôle. Le médecin me demande d'attendre en salle d'attente pendant qu'il appelle un confrère à l'hôpital. A son retour, tête désormais sur l'épaule gauche, les mains maintenant complètement bloquées, les muscles du dos se contractant par spasmes comme ceux de mon cou. Je flippe un peu, beaucoup... Il finit par me dire: vous devez tout de suite aller à l'hôpital, j'ai appelé une ambulance pour vous y conduire. Je flippe beaucoup beaucoup, et j'ai mal (incroyable comme les muscles du cou sont puissants!). Des ambulanciers je n'ai vu que les pieds puisqu'il m'était impossible de lever la tête. J'imagine que je devais ressembler à une démente, à me contorsionner sur une chaise roulante, les cheveux en bataille à force d'essayer de retenir ma tête avec mes bras. Arrivée à l'hôpital, l'ambulancier prend son temps, sifflote même en me poussant gentiment jusqu'au service prévenu de mon arrivée. Là, un bataillon d'infirmières et d'internes est près, seringue en main. On n'attend plus que le médecin. Là je le maudis, la tension dans tout mes muscles étant plus étendue et plus violente.
Deuxième bracelet blanc...
Et puis le médecin arrive, se penche sur moi, toujours à me contorsionner comme une possédée, et me dit: "Salut". Là je l'ai adorée: Une française! Fantastique, je peux vider mon sac et tout expliquer dans le détail (ben oui je connais pas encore l'anatomie en anglais). Elle m'explique ensuite qu'il s'agit d'une réaction très rare à la prochlorperazine, le médicament qui était sensé diminuer la sensation de vertige... seuls quelques cas ont été décrits, et toujours chez des enfants... m'enfin pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Et puis fallait bien que la petite française se fasse remarquer...
Elle termine en me disant que ce qu'il y a dans la seringue, c'est l'"antidote". Donc voilà, 2-3 minutes après l'injection en IV, je retrouve l'usage de mes mains, mon dos se détend et ma tête reprend une position normale. Elle décide de me garder 24h étant donné que dans certains rares cas, une deuxième crise était apparue quelques heures plus tard. Et puis comme je semble apprécier de pas faire comme tout le monde, il vaut que je sois pas trop loin de la deuxième seringue si cela arrivait. Je peux enfin me détendre, complètement nase de cette séance de sport intensif. Je répond aux questions et me plie volontiers à l'examen complet.
Troisième bracelet... rouge! Il porte la liste de mes allergies, maintenant un peu plus longue encore...
Finalement, vers 21h30 elle décide de me laisser partir puisque selon elle, "si quelque chose avait du arriver, ce serait déjà fait". Je rentre chez moi donc et elle avait vu juste puisqu'à part des courbatures dans tous les muscles, plus rien. Je n'irai quand même pas jusqu'à dire que j'ai passé une bonne nuit, avec les craintes que j'avais de voir les symptômes réapparaître (et oui on devient vite parano dans ce genre de situation!).
Voilà mes aventures au Ninewells Hospital (très grand et très bien d'ailleurs).
Je reste quand même déçue de ne pas avoir croiser Carter ou Georges Clooney...
Et ben en voilà un joli pâté que je vous ai pondu. Bon, je force personne à lire hein! C'est ce qu'on appelle la thérapie par l'écriture...
Menfin avec tout ça, j'ai encore le vertige... grrr!
mardi 18 mars 2008
Ca y est j'ai réussi!
Mettre de la musique en écoute sur un blog n'est pas si évident que je le pensais... surtout lorsqu'on est pas "ingénieur informaticien"... mais après quelques heures de recherches sur le net, voilà, un petit player avec une playlist spéciale Scotland!
Enjoy!
Et comme je suis super forte, j'ai même réussi a créer 2 playlists: une écossaise et une autre que j'ai appelé: c'est pas écossais mais c'est bien quand même!
Mettre de la musique en écoute sur un blog n'est pas si évident que je le pensais... surtout lorsqu'on est pas "ingénieur informaticien"... mais après quelques heures de recherches sur le net, voilà, un petit player avec une playlist spéciale Scotland!
Enjoy!
Et comme je suis super forte, j'ai même réussi a créer 2 playlists: une écossaise et une autre que j'ai appelé: c'est pas écossais mais c'est bien quand même!
samedi 15 mars 2008
Internet!
mercredi 12 mars 2008
Edinburgh: 2ème et dernier jour...
Edinburgh: comment satisfaire son estomac...
Edinburgh: j'ai dormi à l'église!
Plutôt étonnant de dormir dans une église... très sympa en tout cas!
Du moins tant que les gens respectent la règle du "silence dans l'église, on dort!". Et oui l'inconvenient de ce genre d'auberge de jeunesse étant que quand on parle ça résonne!
Pour le coup les seules personnes n'ayant pas respectés la règle étaient des Français... la honte... passons ...
Le chemin des toilettes! Avec vitraux s'il vous plait.
Edinburgh: retour à la civilisation...
Edinburgh: matinée 2
La montée a été rude mais ça valait la peine... Toujours les même têtes de vainqueurs, du haut de la montagne.

Petite pose sandwich histoire de recharger les batteries tout en profitant de la vue...

Un peu floue mais juste pour preuve: à Edinburh le port du kilt est très courant. On a croisée beaucoup de jeunes qui le portaient sans jouer la carte du cliché, juste naturellement. Soit dit en passant, le monsieur sur la photo n'avait pas l'air de craindre le vent, je soupçonne donc le port de sous-vêtements contrairement à la tradition... !
Petite pose sandwich histoire de recharger les batteries tout en profitant de la vue...
Un peu floue mais juste pour preuve: à Edinburh le port du kilt est très courant. On a croisée beaucoup de jeunes qui le portaient sans jouer la carte du cliché, juste naturellement. Soit dit en passant, le monsieur sur la photo n'avait pas l'air de craindre le vent, je soupçonne donc le port de sous-vêtements contrairement à la tradition... !
mardi 11 mars 2008
Une grande maison au grand complet!
Et voila,..., la maison est pleine. Kirstin, allemande, petite amie d'un collegue, Alex, est arrivee, en recherche de travail a Dundee, et va donc vivre avec nous pour quelque temps. Les 6 chambres sont donc pleines, et la maison est bien vivante! Sympa sans etre trop etouffant, puisque la maison est suffisament grande et que tout le monde a des horaires differents et des journees bien remplie. Une vraie auberge ecossaise!
samedi 8 mars 2008
Edimbourgh: jour 1 matinée
Premier jour de découverte... et le soleil!
Autant en profiter pour grimper au château (très beau mais avec son lot de touristes) et puis ensuite sur cette espèce de petite colline rocheuse au milieu de la ville, appelee Salisbury Crags. Beaucoup, beaucoup de vent, alors la montée est dure... mais d'en haut... quelle vue! L'une de choses les plus cool que j'ai faite m'a dit Jeroen, et je suis assez d'accord. On avait parfois même du mal à respirer et à se tenir debout tellement le vent soufflait et je dois avouer que j'étais pas rassurée. Mais ça valait la peine: cette superbe ville avec son château à nos pied, et puis la mer de l'autre coté. Dur à décrire et les photos ne rendent absolument pas justice à ces paysages...
(Non ce n'est pas Michael Jackson, juste Jeroen luttant contre le vent...)
D'un coté...
Et de l'autre...
Autant en profiter pour grimper au château (très beau mais avec son lot de touristes) et puis ensuite sur cette espèce de petite colline rocheuse au milieu de la ville, appelee Salisbury Crags. Beaucoup, beaucoup de vent, alors la montée est dure... mais d'en haut... quelle vue! L'une de choses les plus cool que j'ai faite m'a dit Jeroen, et je suis assez d'accord. On avait parfois même du mal à respirer et à se tenir debout tellement le vent soufflait et je dois avouer que j'étais pas rassurée. Mais ça valait la peine: cette superbe ville avec son château à nos pied, et puis la mer de l'autre coté. Dur à décrire et les photos ne rendent absolument pas justice à ces paysages...
Dundee Law
Inscription à :
Articles (Atom)